MarieGalante
Les lieux qui sont indiqués dans les articles sont pointés sur la carte.
MarieGalante
Une dernière plongée ce matin, sur un beau site au large de St Louis : « Zélingues ». Les pâtés de corail sont ornés d’éponges, de gorgones. Les poissons perroquets butinent de pâté en pâté pour grignoter, un poisson lion masque sa nocivité derrière le ballet de ses nageoires de carnaval. J’avance avec de rares coups de palmes, le plus fluide possible dans l’eau à 27° par 20m. Je me berce au bruit des bulles qui s’échappent et remontent regroupées en soucoupes scintillantes vers la surface. Je profite de l’instant présent.
Au retour, j’assure le gonflage des blocs pendant que Jean-Luc repart pour des baptêmes de plongées par 5m avec de nouveaux clients. Le compresseur bourdonne bruyamment, mais je profite aussi de l’instant présent. J’ouvre un bon polar de Jo Nesbö (Rouge gorge), assis sur une palette, les pieds dans le sable, à l’ombre de l’amandier pays.
Le soleil de 11h00 tape.
De temps en temps, je pique une tête pour me « rafraîchir » dans l’eau turquoise de la baie de St Louis, avec la Basse terre pour horizon.
Le bateau rentre avec les plongeurs. Nous lançons le gonflage des blocs qui ont servi aux baptêmes. Jean-Luc distribue les attestations.
Nous rangeons les stabs, les détendeurs et nous quittons le local de plongée.
Cet aprem : préparer mon sac, publier l’article d’hier sur le blog, monter les vidéos de la plongée de ce matin, rédiger l’article « dernier jour », classer les photos, participer à la gym aquatique qu’organise Jean-Luc sur la plage de Grand Bourg avec une douzaine de dames sympas comme tout.
Un dîner cool à la pizza du coin…
Une bonne nuit…
Demain : bateau vers Pointe à Pitre, taxi vers l’aéroport, embarquement, vol vers Paris, puis vol vers Bordeaux… retour à la maison.
Fin des vacances à Marie Galante pour cette année.
Je reviendrai parce que mes amis sont des gens qui me manquent, parce que je suis attaché à Marie Galante et parce que j’aime aller sous l’eau …surtout dans une eau chaude avec plein de vie sous-marine.
Et je pourrai alors traiter tous les thèmes qui m’étaient venus à l’esprit, ou que des Marie Galantais m’ont suggérés après avoir visité ce blog :
MarieGalante
Hier, promenade dans un jardin d’Eden. C’est un jardin créé en 15 ans de travail assidu par un ami Marie Galantais qui a « la main verte » : en tout cas, ce qu’il plante pousse, croît, ramifie, fleurit, fructifie, embellit…
Regardez ce fromager ci-dessous ! ENORME, magnifique, accueillant des orchidées à sa fourche pricipale ! Jean-Marc l’a planté, tout petit, il y a seulement 19 ans !!!
Jean-Marc s’est installé dans un coin perdu en haut de l’île, vers « Etang Noir », et a patiemment défriché une crête entre deux « ravines », mètre après mètre, un peu plus chaque année, pour gagner petit à petit sur la forêt et les taillis denses et agressifs d’acacias « Saint Domingue ».
C’est aujourd’hui un endroit magnifique où pousse la vanille, l’Ylang Ylang, les orchidées, les agrumes, les calebassiers, le bois d’Inde, etc.
Je vous laisse vous remplir les yeux avec quelques photos…
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| Pamplemousses |
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| Orchidée |
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| Corne de cerf (plante épiphyte) |
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| à gauche, un manguier, au centre, un flamboyant |
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| Vanille grimpant sur un manguier |
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| plants d’ananas |
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| à gauche un cocotier, au centre un superbe palmier « arbre du voyageur » |
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| fruit de l’arbre à pain |
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| Calebasse dans un calebassier |
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| Allamanda jaune (ou « liane à lait ») |
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| Mon doigt à côté d’un achatine de Matamin |
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| source : Dinosoria.com |
MarieGalante
Le riz pois rouges est une base de la cuisine créole. C’est un plat simple, nourrissant, composé pour l’essentiel de haricots rouges et de riz. La recette est plus ou moins élaborée, on peut y ajouter bois d’Inde, 4 épices… Si vous voulez essayer, je vous conseille la recette de Tatie Maryse (www.tatiemaryse.fr/article-le-riz-haricots-rouges-selon-tatie-maryse-103877514.html)
Pour votre culture personnelle, on retrouve pratiquement le même plat à Cuba sous le nom, lié aux couleurs des ingrédients, de Moros y Cristianos (les Maures et les Chrétiens).
J’ai goûté du riz pois rouges chez Arthur, dans un restaurant inimitable où nous sommes allés dîner vendredi : « l’étable du Verger ».
Arthur est agriculteur éleveur au centre de l’île de Marie Galante, au lieu-dit Rose Verger. Il élève des bœufs, des porcs, des poulets.
Il y a quelques années, lui et Marianne ont décidé de créer ce qui serait une ferme auberge en métropole. La viande qu’on mange vient exclusivement des animaux élevés sur l’exploitation.
La salle est grande, dans un style très rustique Marie Galantais.
On peut y venir le vendredi soir seulement, et on se régale.
L’accueil est digne d’un Music Hall : sous son chapeau à la Crocodile Dundee, Arthur prend le micro, accueille les convives, instaure une atmosphère joyeuse, détendue, commente les plats proposés et explique qu’on peut se servir à volonté. Il passe le reste de la soirée à discuter avec tout un chacun et à vérifier que tout se passe bien.
Le ti-punch est de rigueur pour s’ouvrir l’appétit.
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| Arthur passe à notre table |
Ce vendredi soir, nous avons pu déguster « Léloum » (des pommes de terres mélangées à du poulet fumé), du ragoût de veau, du ragoût de bœuf, du ragoût de porc (que j’ai trouvé très moelleux et absolument délicieux) et un colombo de cabri.
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| Riz Pois rouges |
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| ragoût de porc |
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| Colombo de cabri … Mince, moi qui voulait en prendre une 3ème fois ! |
Arhur et Marianne ont passé du temps à notre table, et le rhum m’a suffisamment « enrhumé » les neurones pour que je ne tente pas de vous donner les recettes.
Si vous venez à Marie Galante, réservez un vendredi soir pour l’Etable du Verger et essayez de les demander à Arthur..
Le plus compliqué est d’y arriver, je vous ajoute donc une carte avec un conseil très sérieux : ne vous découragez pas et allez tout droit !
Et quand on entre : le superbe sourire d’Arthur et le ti-punch gomment les angoisses du trajet.
Bon appétit, et saluez Arthur et Marianne de ma part !
Ce sont des gens adorables.
Adresse : L’Etable du Verger – 05 90 97 16 18 – Verger la Rose – 97134 SAINT LOUIS
Ouvert le vendredi soir seulement
MarieGalante
Les principales ressources économiques de Maie Galante sont la culture de la canne à sucre, la pêche et depuis peu le tourisme. Le premier moulin à sucre fut construit en 1665. Ils furent ensuite très nombreux : Marie Galante est aussi appelée l’île aux cent moulins. Actuellement, toute la production de la sucrerie de Marie-Galante est exportée.
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| Usine sucrière de Folle Anse – Marie Galante |
La canne à sucre est donc un élément constant dans la campagne de Marie Galante.
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| Sur fond de champs de canne, une case, un beau manguier et …un 4×4 – Marie Galante – nov 2013 |
Un champ de canne produit en général pendant 5 à 6 ans. au bout des 6 ans on arrache la canne, on laboure et on replante : on pose des cannes à plat dans les sillons, on recouvre de terre et à chaque nœud de la canne des racines se forment. A chaque nœud, une touffe de canne va pousser rapidement pour atteindre sa maturité en 11 mois.
Elle est alors récoltée : on la coupe à la main et à la bonne hauteur comme l’explique le responsable de la distillerie du Père Labat.
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| Champ de canne labouré |
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| Tige de canne posée à plat dans le sillon, puis recouverte de terre |
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| canne à sucre adulte |
La canne ne sert pas qu’à faire du sucre, elle sert aussi à faire le fameux rhum de Marie Galante, le seul rhum qui ait le droit d’être vendu à 59° d’alcool.
Dès le 17ème siècle, les « habitations sucreries » ont extrait le jus de canne dans de petites installations rudimentaires de fermentation et de distillation du type charentais, appelé «alambic du Père Labat». Jusque dans les années 1900, on appelait le rhum la « Guildive » : « kill devil » = « tue le diable ».
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| Habitation Roussel – Marie Galante |
Il reste aujourd’hui trois distilleries d’importances à Marie Galante, qui font chacune un excellent rhum : Bellevue, Bielle, Poisson.
J’ai visité cette fois-ci la distillerie Poisson, qui produit le célèbre « Rhum du Père Labat ».
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| Distillerie Poisson |
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| Distillerie Poisson |
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| Distillerie Poisson |
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| Distillerie Poisson : vente du Rhum du Père Labat |
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Sur Marie Galante, chaque case ou presque a un bout de terrain. Il permet de cultiver des « racines » (patates douces, manioc, igname), quelques bananiers et éventuellement d’élever un cochon… et de jeter tout ce qui ne sert plus.
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| Vieille case dans Grand-Bourg |
L’obligation pour les Mairies de construire des logements sociaux a un effet pervers à Marie Galante : on construit des appartements HLM, on y place des personnes qui vivaient dans de vieilles cases considérées comme insalubres, ce qui semble positif au premier abord.
La réalité est moins belle : les personnes n’ont plus accès à un jardin. Elles sont obligées d’acheter toute la nourriture et entrent dans un système de dépendance total.
La case de Jean-Luc et Nathalie a un grand jardin. Ce n’est pas une petite case traditionnelle, mais elle est assez ancienne.
Ce jardin n’est pas un jardin anglais, pas un jardin à la française, pas un jardin japonais, c’est un jardin… qui pousse un peu comme il veut !
Nathalie accompagne le mouvement en désherbant de temps en temps, en plantant une fleur qu’on lui a donnée, en arrosant (très peu) certaines fleurs pendant Carême (saison sèche).
Je vous propose un tour en photos du jardin de Nathalie.
Rappelez-vous que nous somes en zone subtropicale, en « hivernage ».
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| cocotier …avec cocos |
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| pommes cytère |
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| vanille (orchidée) grimpant le long d’un frangipanier |
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| Fleur de flamboyant |
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| Hibiscus |
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| Lys à la vierge |
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| Balisier |
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| Helliconia |
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| Orchidée |
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| Orchidée |
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| j’ai perdu le nom de celle-ci !!! Qui connait ? |
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| la petite plante épiphyte pousse, elle, sur le grillage au bout du jardin, face à la mer et à la Dominique |
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Info : La plongée se déroulait à 12m, il a plu quand nous étions sous l’eau, les couleurs sont donc très moyennes.
Cet animal est très étonnant, c’est un cousin lointain des étoiles de mer. On le repère à peine en journée, pelotonné au fond d’une grande éponge ou entrelacé en boule dans les bras d’une gorgone.
Si on écarte cette « pelote vivante » de son gîte, il commence à déplier ses bras pour s’accrocher à nouveau, y compris à la main qui le dérange. Sensation bizarre…
La nuit, il grimpe au sommet de sa cachette diurne, étend très largement ses bras et attrape pour se nourrir des crustacés minuscules présents dans le plancton.
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Autre rencontre sympa : un gros banc de gorettes dorées. Ces poissons de récifs coralliens ont des dents à l’intérieur de la gorge et ils « grognent en les frottant les unes contre les autres : on les appelle aussi les grogneurs. Ils sont assez peu farouches et le banc s’ouvre pour laisser passer l’intrus quand on s’approche sans trop gesticuler.
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Le club « Plonger Marie Galante » a depuis longtemps répertorié des sites de plongée adaptés aux plongeurs qui viennent : les débutants, les confirmés, ceux qui souhaitent faire un baptême de plongée…
La variété des sites est importante pour que les plongeurs ne voient pas à chaque fois le même paysage quand ils reviennent. Des sites à des profondeurs variées permettent aussi de satisfaire des plongeurs de différents niveaux techniques (niveau 1 à 4). Un baptême se passe vers 5m de profondeur, un plongeur débutant ne peut pas plonger au-delà des 20m.
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| zone des principaux sites de plongée du club « Plonger Marie Galante« |
Un ami de Jean-Luc, qui fait beaucoup de plongée en apnée (palmes, masque et tuba), a découvert un site qu’il accepte de montrer à Jean-Luc. Sympa !
Nous partons donc sur sa saintoise dotée de 2 gros moteurs pour explorer ce site qui se situe dans les 20m de profondeur.
La vidéo ci-dessous vous présente les anecdotes et rencontres de cette plongée très agréable.
…Merci Eric !
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Un séjour à Marie Galante, ça se valide, ça se labellise, ça s’officialise.
Le label se nomme « Pieds Vacances » !
Mais, me direz-vous, quelle est l’administration qui délivre le certificat « Pieds Vacances » ? Comment reconnait-on ce label spécifiquement Marie Galantais ?
Je m’en vais vous éclairer derechef !
Dans une petite case à la sortie de St Louis vit Karine. Cette case est superbe. C’est une vieille case un peu améliorée, ou subsistent encore les éléments de la charpente originelle. Sa case surplombe la baie, et un escalier minuscule descend de la terrasse jusqu’à l’eau.
On ne peut pas la rater quand on passe devant : la case est décorée comme un tableau naïf de l’île de la Dominique.
Et quel est le lien entre Karine et le label « pieds vacances ?
Karine tient une petite boutique où l’on trouve des objets artistiques déposés par des artistes Marie Galantais, et elle vend aussi ce qu’elle peint : des petits bancs de pêcheurs.
Sa « boutik » est au Rez de Chaussée du Restaurant Chez Henri, côté rue.
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| petit banc de pêcheur Marie Galantais |
Réponse : Karine ne peint pas que des petits bancs de pêcheurs, elle est « peintre en ongles de pieds » !
Vous n’y croyez pas ? Regardez !
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| le pied : avant… |
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| l’artiste est au travail, les doigts de pieds sont « en bouquet de violette » |
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| l’oeuvre est terminée, protégée par un vernis transprent |
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| La propriétaire des pieds semble satisfaite, Karine aussi ! |
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Comment vous le présenter ? Comment faire comprendre une personne et son univers en quelques mots ? …Henri et son restau/bar/espace artistique/bout de plage, et sa cuisine, et les fêtes qu’on y vit ?
J’ai du mal à rédiger cet article…
Je connais pourtant Henri depuis plus de 10 ans, c’est un voisin immédiat et un ami proche du club « Plonger Marie Galante«
Un grand type manifestement antillais, avec une tronche et des muscles de boxeur, qui apparaît brusquement derrière le bar. Les premiers mots d’Henri bousculent ensuite la certitude initiale : à l’oreille on se dit… Mais … il est toulonnais !
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| Henri |
Henri est né dans la case où il se trouve aujourd’hui, c’était celle de sa grand-mère, mais il a grandi à Toulon avant de revenir à Saint Louis de Marie Galante.
Un grand rire éclate derrière le bar, fort, inimitable… C’est Henri, joyeux, présent, affairé, attentif avec un fort caractère. Il passe des cuisines au bar, du bar aux tables, des tables au concert ou au spectacle, du concert aux cuisines …
Le bar de Chez Henri est un sas, un sas entre la rue et l’espace artistique. Il est sombre, boisé, créole, chaleureux. On y sirote un ti-punch en musique en attendant de dîner.
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| Ti punch |
La musique est toujours vraiment bonne, variée, j’y ai découvert des pépites. Les rhums de l’île y sont servis généreusement, purs, en punch, en ti-punch ou … avec la recette spéciale « chez Henri » : le « ti-glacé ».
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| Une habituée … LOL |
J’aime aller chez Henri avec des amis, en tribu. Plaisir de déjeuner ou dîner les pieds dans le sable, abrité par le feuillage d’un arbre à pain et d’un amandier-pays, avec l’eau turquoise et chaude de la plage de St Louis à 10mètres.
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| photo extraite du site web de « Chez Henri« |
Plaisir de bien manger. Plaisir de discuter avec Henri, d’écouter de la bonne musique. A l’horizon, les Saintes et le continent …pardon la Guadeloupe, on la nomme comme ça, à Marie Galante.
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| un des tables sous l’arbre à pain, les pieds dans le sable |
La cuisine est fine, créole mais originale. Trois recettes qui m’ont marqué : l’omelette créole, la sauce caraïbe, la banane galante.
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| on peut y créer, se reposer, dormir… |
Une à deux fois par mois, un concert ou un spectacle a lieu chez Henri. Son « espace artistique » comporte des chambres pour les musiciens, poètes, peintres qui viennent jouer ou exposer. Ils viennent du monde entier : Henri connait un monde fou et les artistes adorent venir et revenir se produire chez Henri. Transformer un petit restau bar d’un petit village Marie Galantais en espace artistique a pris des années, mais c’est une réussite.
Ces soirées rassemblent pas mal de monde et se terminent parfois fort tard.
Le départ : un grand rire, deux ti-glacés pour marcher sur deux jambes… et l’envie de revenir…
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| le fameux « ti-glacé » |
…Tchao-tchao, Henri, a pli taou !
