16 juillet 2016. Après 10 heures de vol entre Paris et Saint Denis de la Réunion, l’arrivée matinale est sympa. On est tout de suite accueilli par des sourires, de la gentillesse, de la serviabilité. C’est l’hiver dans l’hémisphère sud, l’île et en plein milieu de l’océan, et l’air est doux.
Je pose valise et PC à l’hôtel et, sur les conseils de la réceptionniste, je descends la côte est vers St Benoit.
Les paysages sont très très verts. Le basalte est noir.L’océan est bleu outremer. Les vagues se fracassent en écume blanche sur le basalte noir. Des nuages bien gris couvrent les pentes et cachent la montagne qu’on devine seulement. Je retrouve la végétation subtropicale et son exubérance et partout : la cane. La récolte commence et les remorques énormes et pleines filent sur la route de la côte derrière des tracteurs énormes eux aussi.
Une église un peu étonnante semble sortie des buses d’une imprimante 3D.
Tous les noms de lieu, de rues, de rivières sont très « français » d’il y a deux cents ans, beaucoup ont un sens. C’est très … agréable, rafraîchissant, simple, parlant. Ravine des orangers, rempart des chicots, chemin de Robespierre, rivière des Marsouins, chemin Léocadie, rue des cotonniers, chemin Mutel chaloupe…
Le temps devient de plus en plus sombre. La côte où je me promène est souvent arrosée.. Mon périple aboutit à « Anse des cascades ». Le site est très joli. Des palmiers occupent le fond de la ravine, la mer est sombre, les vagues sont musclée et la roche est très noire.
Je rentre à St Denis sous la pluie, la nuit tombe. Un petit restau indien sera le point d’orgue de cette première journée réunionnaise très agréable.
Je me sens bien ici.
Étiqueté Réunion
Merci pour cet espace de rêve.